jeudi 24 septembre 2009

départ de Roissy


ARRIVEE A PONDICHERY



21 septembre 2009

Qui a parlé de choc culturel, de délires d'occidentaux, « de syndrome indien », d'européens qui deviennent « fous » ?

Rassurez-vous tout de suite, rien, il ne s'est rien passé, je ne suis pas tombée à plat ventre pour embrasser le sol, pas de vertiges ni de vacillements, pas de larmes ni d'extase ...

Les dix années de voyages et séjours en Afrique m'ont sûrement vaccinée contre cette peur de l'inconnu et ces réactions de « bouffées émotionnelles qui, paraît-il, peuvent déclencher angoisse ou panique, et même déprime ou culpabilité. » (cf « Fous de l'Inde » de régis Airault)

Bien sûr je n'ai pas atterri à Bombay ou Calcutta ou même New Dehli !

Et heureusement! Je ne me suis sentie ni agressée par la foule, ni par la moiteur qui colle, ni par les bruits de klaxons ou les odeurs!

En tant que français, on vous fiche la paix, je ne me sens plus « le singe blanc » ...Pas comme en Afrique: « toubab cadeau, toubab cadeau, donne-moi le bic, donne-moi cent francs etc... »

CHENNAI, ex-Madras, n'est pas aussi inquiétante que ces immenses mégalopoles, je n'ai pas eu le temps d'y voir grand chose et circulez, il n'y a rien à voir, paraît-il!

Vélou, un ami de Colette et guide à Mayiletour et le chauffeur sont là, derrière les barrières, tenant un panneau d'une main « Welcome Madame Doris » et de l'autre une photo prise cet été chez Jean, avec Joaquim et Patrick, lors d'une soirée exceptionnelle et mémorable! Vous voyez, mes chers amis, vous m'avez accompagnée et même devancée!

Par contre, l'escale à Kuwait fut extrêmement surprenante : à la descente de l'avion, nous sommes littéralement happés par une tornade de vent brûlant dont je ne connaissais ni la violence et ni la dureté! J'ai cru d'abord qu'il s'agissait d'un courant d'air chaud formé par le réacteur éteint devant lequel était posé l'escalier. Mais non, car à la sortie du bus qui nous a déposés quelques kilomètres plus loin, c'était toujours aussi puissant...

Le contraste avec l'intérieur de l'aéroport complètement climatisé fut saisissant et les quatre heures d'attente se passèrent en éternuements et mouchages divers et variés que j'essayais d'atténuer le plus discrètement possible, H1N1 oblige ...En Asie, on ne rigole pas avec la grippe...

Après deux heures et demi de route, sur la voie de gauche, au milieu des centaines de vélos, motos, camions, bus, « touc-touc » jaune et noir, pousse-pousse poussifs, le tout dans un charivari de klaxons, trompes, ou simples « pouet-pouet », des vieilles poires en caoutchouc ...C'est enfin PONDICHERY, Puducherry, plus exactement et en langue tamoul....

Ce n'est pas tellement la circulation qui m'a surprise, Dakar n'est pas bien différente. C'est plutôt le peu de gens au bord des routes , pas d'étals au sol, pas de gosses traînant leur débrouille dans les poubelles. Rien de tout ça, ici en tous cas ...la misère doit bien être quelque part. je la trouverai sûrement plus tard lorsque j'irai traîner mes pas dans les quartiers pauvres .

Après un petit déjeuner typiquement indien, avec des crêpes très fines de farine de riz et des sauces trop piquantes pour mon estomac, ce sont des « dosai », il me fallait ensuite absolument voir cet éléphant sacré au temple, là où je devais trouver « Sarsa », la filleule de Pascale, qui va me guider dans mes recherches et mon apprentissage de la rue ..






L'éléphant accepte les 50 roupies dans sa trompe et me bénit en la posant sur ma tête...



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