mercredi 28 octobre 2009




UNE DROLE de "MANIF"...

Aujourd'hui, de retour de Pondy, vers 16h30, lorsque j'atteignais la sortie de la ville, je me suis trouvée prise dans ce que je croyais tout d'abord être une "manif", puis vu de loin, j'ai pensé à un corso pour une fête, et vu de près, c'était un enterrement.


Il y a différentes façons de mourir en Inde, selon votre caste, vos moyens, le lieu...
Il y en a qui meurent dans les caniveaux, rejetés, abandonnés, ignorés, fous...sans tambours ni trompettes ...
Il y en a qui meurent accompagnés, entourés, dans la liesse générale, au milieu des fleurs, de sa famille, des amis, des voisins, à grand renfort de musique, de danses, de pétards, de klaxons...



Malhuereusement, ce ne sont plus de gentils pétards mais de monstrueuses explosions qui éclatent au milieu des piétons, vélos, bus, motos etc ...Abasourdie et à moitié étourdie, je me réfugie rapidement près d'une boutique et me gare à l'abri du cortège déchaîné.




Des tambours et des danseurs, appelés et rémunérés pour l'occasion, accompagnent le "cercueil", des monceaux de fleurs jetées de la charrette jonchent la route et sont piétinés par la foule hurlante. Je suis de loin ce cortège de folie, au milieu d'embouteillages monstrueux et j'ai bien du mal à doubler ces gens qui me regardent, interrogateurs...


Je ne connais pas la fin de cette histoire, je ne sais pas où on l'a emmené...

Je sais seulement que les femmes ne sont pas admises : avec leurs larmes , elles empêcheraient l'âme du défunt de se libérer...


mardi 27 octobre 2009



Une rencontre ce matin...digne de ASF...






mercredi 21 octobre 2009

PAS BELLE LA VIE SOUS LES TROPIQUES INDIENS ?



SOURIRES de FETE








LE SEEMANTHAM


Au cours du neuvième mois de grossesse, a lieu le Seemantham (Coiffage).
C'est un grand rassemblement familial où l'on prie pour le bien-être de la mère et de son bébé. Au cours de cette prière, les femmes de la famille coiffent la mère en lui faisant une raie centrale.

Vélou, le futur papa nous a invitées, Manu, Colette, Laurence et moi, entre autres !


L'arrivée des invités chez Vélou et Kamatchi, à Nonankuppam





Les oncles préparent les offrandes et cadeaux


Ganesh, fabrication maison et ses offrandes




Dans le temple familial, bénédictions et prières





Kamatchi, la future maman, reçoit bénédictions et offrandes






Des "bangles", bracelets indiens traditionnels en verre.


Et repas pour tous les invités, les 5 riz de cérémonie.



Un cadeau de remerciement est offert à chacune des femmes présentes



samedi 17 octobre 2009


LA FETE DE DIWALI


Chaque année, entre octobre et novembre, les Indiens fêtent Diwali, ou Deepawali. Ce nom vient du sanscrit : Deepa, « lumière » et awali, « rangée ». La lumière sous toutes ses formes est à l’honneur, à l’extérieur comme à l’intérieur des maisons, au cours de cette sorte de nouvel an hindou qui dure 5 jours.
Feux d’artifices, bougies, mais aussi cadeaux et sucreries… L’atmosphère est effervescente!

Il faut déjà faire les courses et trouver une place pour la moto !

Ensuite essayer de se faufiler au milieu de cette foule grouillante où l'on se fait bousculer sans ménagements!

Quel choix !

et ça, c'est "only for dark hairs!"

AVANT....

APRES...
dégoûtée du poulet à tout jamais!

heureusement, il y a des fleurs au kilo!

J'ai eu la chance et l'honneur d'être invitée à une soirée privée, pour cette fête de Diwali. Cela se passe sur une terrasse au 4ème étage d'une belle et ancienne maison tamoul, au-dessus de Nehru Street, les Champs Elysées de Pondy!



même le ciel est étrange...


Aurovilliens, franco-pondichériens, membres d'associations ou d'ONG locales, jeunes stagiaires ou nouveaux venus, tout ce petit monde se retrouve autour d'un verre (ou de plusieurs!!!) , sur fond de musique locale améliorée !






et démonstration de "danses", style "clip tamoul" ...





Chaude fin de soirée,
Stéphane, Pierre, Eric et Manu!


Et la clôture en beauté, le plus beau feu d'artifice de tout Pondy, juste au-dessus de nos têtes!





UN PEU D'HISTOIRE...
Le retour du prince Rama

Diwali trouve son origine dans la mythologie hindoue. D’après le Râmâyana, l’une des plus illustres épopées indiennes, Rama, l’aîné de quatre princes, fils de la reine Kaushalya, prit les armes contre le démon Ravana. Au bout de quatorze ans d’exil, il réussit à le tuer, sauvant aussi sa belle épouse, Sita. Vingt jours après, Rama, son frère Lakshmana et Sita revinrent à Ayodhya, leur royaume ancestral. Les habitants les accueillirent en décorant les balcons, les boutiques, les rues, à l’aide de millions de petites flammes pour les féliciter ainsi que pour leur indiquer le chemin.
La fête de Diwali serait née sous le signe d’un bonheur partagé et intime à la fois, puisque le couple royal incarne avant tout l’idéal d’harmonie et d’amour conjugal. C’est pourquoi, lors de cette fête, les boutiques et les maisons doivent être les plus accueillantes possible. Les chaumières sont soigneusement rénovées, nettoyées et embellies afin que Lakshmi, la déesse de la fortune et de la beauté, amante de la lumière, puisse les apprécier.

L’origine de Diwali reste controversée. Selon une autre légende, elle commémorerait la mort de Narakasura, un démon tué par Khrisna, avatar de Vishnu, divinité majeure de l’hindouisme. Diwali symboliserait donc la victoire du bien sur le mal.

:: Que la lumière soit

La fête de Diwali suit un calendrier précis. Le premier jour, Dhanteras, est consacré aux préparatifs : tout le monde achète de la vaisselle neuve pour la maison, des objets en argent, symboles de richesse, mais aussi des pétards, des feux d’artifices et des guirlandes. Le deuxième jour, Chhoti Diwali, est voué à la vénération de Kali. Le troisième jour, le plus animé, est celui de la « nuit sans lune ». C’est en effet lors de la nuit la plus sombre, ou Amavasya, que des milliers de petites flammes envahissent les villes. Beaucoup choisissent ce jour pour inaugurer leur commerce. Au crépuscule il est d’usage de faire une puja(une offrande) à Ganesh et Lakshmi, et de décorer un nouveau livre de compte d’un svastika tracé avec la poudre de sindour.
La fête est à son zénith : des milliers de litres de lait sont versés dans le Gange, les femmes sortent, les bras chargés de chandelles, vêtues de leurs plus beauxsaris, souvent flambant neufs, et ornées de leurs plus beaux bijoux. Elles déposent des milliers de bougies un peu partout, au sol, sur les balcons. L’Inde détonne aussi : des milliers de pétards et de fusées sont lancés, eon joue de la musique, on chante. Le quatrième jour, Annakut, voit la célébration de l’abondanc : les aumônes pour les pauvres seront particulièrement généreuses. D'énormes quantités d’offrandes sont aussi destinées à Parvati, fille du roi des montagnes. Les pujas se multiplient le dernier jour aussi.


:: Modern Diwali

Diwali compte parmi les fêtes indiennes les plus envoûtantes, un bonheur pour les yeux et les sens. Toutefois, malheureusement, elle n’a pas su sortir indemne des effets pervers de la modernité, ce démon invincible, qui en a fait une fête plus commerciale. La tradition millénaire cohabite avec des pratiques plus récentes, comme l’utilisation de pétards de plus en plus puissants, coûteux et polluants. Récemment, plusieurs mesures gouvernementales ont été prises pour essayer de limiter ces coutumes qui contrediraient les préceptes hindous de respect de la nature. Tradition oblige…

Ces dernières décennies, la fête s’est internationalisée au rythme de la diaspora indienne : les nombreuses communautés dispersées dans le monde ne se privent pas de rendre hommage au prince, suivant le calendrier solaire hindou. Ainsi en Grande-Bretagne, où les Indiens constituent une importante minorité ethnique, les temples sont pris d’assaut pour vénérer Lakshmi. Partout c’est la même atmosphère contagieuse, la même odeur d’encens, cette incitation au bonheur « surnaturel » et à la paix. Sans oublier la connaissance, qui peut aussi bien indiquer le chemin de la lumière…


Dernière minute

Une explosion s’est produite dans un entrepôt de feux d’artifice près de la ville de Madras, dans le sud de l’Inde hier soir. Elle a fait au moins 32 morts selon les autorités.
Un responsable du gouvernement local a précisé que le gérant et le propriétaire de l’entrepôt avaient été arrêtés et que l’enquête se poursuivait”.


La fête hindoue de Diwali met la lumière à l’honneur à travers les bougies et notamment les feux d’artifices fabriquée parfois par des usines illégales en Inde. Diwali est célébrée dans le monde par la diaspora indienne.


vendredi 16 octobre 2009

PETITE LECON DE TAMOUL




C'est Vélou, l'ami guide de Mayiletour qui parle au chauffeur ....

en arrivant à Chennai

réception de Colette

et retour sans problèmes...

retour dans les villages pour la fête de Diwali

vacances pour les petites écolières avec ...

ou sans chaussures....